jordi benito, marcel broodthaers, alícia casadesús, xavi déu, peter fillingham, jesús galdón, richard hamilton, marine hugonnier, jörg immendorff, alfredo jaar, concha jerez, fina miralles, jordi mitjà, antoni muntadas, oscar murillo, blinky palermo, perejaume, mathieu pernot, erik rosdahl, dieter roth, ariadna serrahima, juergen teller, rosa tharrats, eulàlia valldosera
la galeria cadaqués présente, comme exposition d’été, joseph beuys, une exposition exceptionnelle et internationale avec des œuvres de référence dans l’histoire de l’art et actuelles. l’artiste joseph beuys, primordial pour notre culture européenne et radicale, est mort à düsseldorf il y a 30 ans et il y a 35 ans il a exposé pour la première fois dans l’état espagnol à la galeria cadaqués de la main de lanfranco bombelli.
la revendication et la mémoire de sa poétique et sa politique ont conduit l’écrivain et critique d’art vicenç altaió, le galeriste et collectionneur huc malla et à l’artiste erika prüfert à organiser cette exposition à laquelle ont été invités des artistes qui ont un lien particulier avec beuys.
Parmi les ouvrages de référence figurent rose für direkte demokratie (1973), l’éprouvette de la rose pour la démocratie directe, et la suite schwurhand, réalisée entre 1949 et 1970 par joseph beuys. autour de celles-ci sont exposées les œuvres de trois artistes historiques qui entretenaient une amitié très étroite entre eux et avec beuys lui-même : marcel broodthaers, richard hamilton et dieter roth. parmi ses élèves doués, vous pourrez voir deux tableaux exceptionnels de jörg immendorff et une œuvre emblématique de blinky palermo.
l’œuvre d’alfredo jaar « culture = capital », faisant référence au slogan protestataire bien connu de beuys kunst = capital, a été réalisée pour l’occasion dans une édition en espagnol et/ou catalan. parmi les artistes aux racines conceptuelles qui ont reçu un fort impact des propositions beuysiennes, antoni auntadas, jordi benito, concha jerez et fina miralles présentent des œuvres avec une base théorique ou qui mettent en valeur l’importance des matériaux comme transformation de la réalité ou du rituel comme un événement performatif.
il faut souligner la participation d’oscar murillo, grâce aux récentes collaborations entre la galerie david zwirner et la galeria cadaqués, en soulignant, de la galeria cadaqués, un regard sur les artistes les plus internationaux de la scène actuelle. il faut aussi souligner la présence de juergen teller, qui a réalisé une œuvre unique d’hommage explicite, de peter fillingham -composante historique des young british artists-, et de mathieu pernot et marine hugonnier, qui revitalisent à nouveau la relation personnelle entre l’art le plus avancé, prospectif et inaugural et cadaqués. parmi les catalans, perejaume a établi comme peu d’autres la relation entre l’art, la culture et la nature et eulàlia valldosera, qui a commencé sa carrière avec un rituel sur le corps féminin, présente deux images comme témoignage.
parmi les plus jeunes et les nouveaux apports, jordi mitjà a réalisé une sculpture qui met la signification dans l’objet symbolique, jesús galdón dans l’outil artisanal pour peindre le sacré, et valérie prot dans les traîneaux et la signification dans la biographie de beuys; alícia casadesús rend un hommage littéral à Beuys et, dans une prière authentique et sincère, éclaire jour après jour les matériaux fondateurs de l’œuvre de beuys ; xavi déu fait une offrande avec la matière naturelle de la cire d’abeille et sa pigmentation chromatique ; erik rosdahl, artiste aux multiples facettes, de la frontière entre œnologie et art, ariadna serrahima, de la frontière entre le design et l’art, et rosa tharrats, depuis la frontière entre esthétique vestimentaire et art, tous mettent en œuvre la communauté transformatrice de l’art et l’indiscipline de la créativité.
